SAISON III
C'est ici que commence l'histoire des Antonins, avec la chute de Domitien, assassiné dans son palais !
Le jour même, Nerva est choisi par le Sénat comme empereur, lorsqu'il adopte Trajan pour lui succéder, l'âge d'or des cinq bons empereurs commence !
Pour écouter ou réécouter l'histoire de Nerva et de Trajan :
Pour en savoir plus :
Cinq bons empereurs, pour les gouverner tous
Dans l'historiographie, les cinq bons empereurs sont :
- Nerva (96-98)
-Trajan (98-117)
-Hadrien (117-138)
-Antonin le Pieux (138-161)
-Marc-Aurèle (161-180)
Cette idée nous vient d'abord de Machiavel, auteur de la Renaissance, dans son Discours sur la première décade de Tite-Live (1531), livre I, chapitre X :
"La lecture de cette histoire leur apprendra encore comment on peut fonder un bon gouvernement, car les empereurs qui montèrent sur le trône par droit d'hérédité furent tous méchants, excepté Titus ; tandis que ceux qui régnèrent par adoption furent tous excellents, comme on peut le voir par les cinq empereurs qui se succédèrent de Nerva à Marc-Aurèle. Dès que l'empire redevint héréditaire il se précipita de nouveau vers sa ruine. Qu'un prince ait donc sans cesse devant les yeux les temps qui s'écoulèrent de Nerva à Marc-Aurèle ; qu'il les compare avec ceux qui précédèrent ou qui suivirent ; et qu'il choisisse ensuite ceux dans lesquels il eût désiré naître et régner.
Qu'apercevra-t-il sous le règne des bons empereurs ? Un prince en sûreté au milieu de ses paisibles sujets, le monde en paix, gouverne par la justice ; il verra le sénat jouissant de son autorité, les magistrats de leur dignité, et les citoyens opulents de leurs richesses ; la noblesse honorée ainsi que la vertu ; partout le bonheur et la tranquillité. D'un autre côté tout ressentiment, toute licence, toute corruption, toute ambition contenue ; il verra renaître cet âge d'or où chacun peut exprimer et soutenir sans crainte son opinion. Enfin il verra le monde triomphant, le prince environné de respect et de gloire, et les peuples heureux l'entourer de leur amour."
En 1734, Montesquieu, dans Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence, écrit :
"Rien n'est capable de faire oublier le premier Antonin, que Marc-Aurèle qu'il adopta. On sent, en soi-même, un plaisir secret lorsqu'on parle de cet empereur ; on ne peut lire sa vie sans une espèce d'attendrissement : tel est l'effet qu'elle produit, qu'on a meilleure opinion de soi-même, parce qu'on a meilleure opinion des hommes.
La sagesse de Nerva, la gloire de Trajan, la valeur d'Adrien, la vertu des deux Antonins, se firent respecter des soldats. Mais, lorsque de nouveaux monstres prirent leur place, l'abus du gouvernement militaire parut dans tout son excès ; et les soldats, qui avaient vendu l'empire, assassinèrent les empereurs, pour en avoir un nouveau prix."
Ayant voyagé à Rome dans les années 1760, Edward Gibbon écrit en 1828 dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain :
"Pendant plus de quatre-vingts ans, l'administration publique fut dirigée par les talents et la vertu de Trajan, d'Hadrien et des deux Antonins. Ces trois chapitres seront consacrés à décrire d'abord l'état florissant de l'empire durant cette heureuse période ; ensuite depuis la mort de Marc-Aurèle, les principales circonstances de sa décadence et de sa chute : révolution à jamais mémorable, et qui influe encore maintenant toutes les nations du globe."
Faire une histoire des Antonins un prologue à la chute de l'Empire ?
Vous l'aurez compris, nous sommes les héritiers de cette historiographie élogieuse pour le siècle des Antonins et quand on se souvient du Panégyrique de Trajan, composé par Pline le Jeune, dans lequel il n'a pas assez de mots pour décrire la joie de l'avènement de Trajan et pour bénir Nerva de l'avoir adopté, nous pourrions donner sans réserve notre assentiment à ce courant de l'histoire !
Hélas, rien n'est jamais aussi simple. Certes, les Antonins sont une parenthèse de stabilité dans le pouvoir entre Domitien (condamné à la damnation de sa mémoire) et Commode, le fils de Marc-Aurèle et le premier depuis Domitien à accéder à chaise curule par hérédité.
Hérédité certes, car il est le fils du précédent, mais ce ne fut pas aussi évident et assumé que pour les Flaviens !
En réalité, la période des Antonins est pleine de défis pour les Romains et les habitants de l'Empire, si nous retenons aujourd'hui la sagesse de certains, les actions pour la paix, il ne faut pas perdre de vue que tout cela répond aux impératifs de l'époque : pourquoi les conquêtes s'arrêtent après la mort de Trajan ? Quels sont leurs rapports avec le Sénat ? Les puissances étrangères ? Les populations de l'Empire ? Les communauté religieuses ?
Le stoïcisme qui avait échoué à former Néron, le dernier Julio-Claudien, a-t-il vraiment eu son heure de gloire et les princes sont-ils devenus des philosophes ?
L'avènement de Commode, la chute de la dynastie antonine marque-t-elle vraiment, comme le laissent entendre Machiavel, Montesquieu et Gibbon, le déclin de l'Empire Romain ?
Les Antonins sont-ils vraiment une dynastie ?
Que disent les historiens depuis Gibbon ? Que nous apprennent les sources ? Qu'avons-nous compris et découvert depuis ?
Toutes ces questions et bien d'autres seront abordées dans cette troisième saison de Caput Mundi !
Programme de la saison
épisodes chronologiques :
Hors-séries
Les règnes
01. Hadrien, le pacificateur
02. Antonin, le Pieux
03. Lucius Aurelius Verus, la luxure
04. Marc-Aurèle, le philosophe
05. Commode, le cruel
Vivre dans l'Empire
06. Les femmes à l'apogée de l'Empire
07. La vie quotidienne sous les Antonins
08. Le Christianisme au IIe siècle
Bibliographie
Une bibliographie introductive qui sera amenée à évoluer au fil des lectures et des découvertes !
Sur Nerva & Trajan
Sources
Pline le Jeune, Lettres, (Panégyrique de Trajan vol.1 à 4)
Juvénal, Satires
Dion Cassius, Histoire romaine. LXVIII
Aurélius Victor, Les Césars
Ouvrages généraux
Catherine Virlouvet (dir.), Rome, cité universelle : De César à Caracalla 70 av J.-C.-212 apr. J.-C., Belin, 2018.
Jean-Pierre Martin, « Le Haut-Empire », dans M. Cébeillac-Gervasoni, Jean-Pierre Martin et A. Chauvot, Histoire romaine, Paris, Armand Colin, coll. « U Histoire », 2006, 471 p
Sur la période
J.-P. Martin, Le siècle des Antonins, PUF, 1977
Cl. Briand-Ponsart, F. Hurlet, L'Empire romain d'Auguste à Domitien, Armand Collin,2010.
L. Homo, Le siècle d'or de l'Empire romain : les Antonins (96-192 apr. J.-C.), Fayard, 1969.
E Cizek, L'époque de Trajan : circonstances politiques et problème idéologiques, Les Belles Lettres, 1983.
A. S. Stefan, Les guerres daciques de Domitien à Trajan, Ecole française de Rome, 2005.
Françoise Des Boscs-Plateaux, Un parti hispanique à Rome ? Ascension des élites hispaniques et pouvoir politique d'Auguste à Hadrien (27 av. J-C - 138 ap. J-C), Madrid, Casa de Velazquez, 2006.
Olivier Devillers (Ed.), Autour de Pline le Jeune. En hommage à Nicole Méthy. Bordeaux, Ausonius, 2015.
William Lloyd MacDonald, The Architecture of the Roman Empire : an introductory study, vol. 1, Yale University Press, 1982
Sur Nerva
J. Granger, Nerva and the Romain succession crisis of AD 96-99, Routledge, 2002
Marie-Michelle Pagé, « La politique socio-agraire de l'empereur Nerva (96-98) », Mélanges de l'École française de Rome, t. 121, no 1 Antiquité, 2009.
Sur Trajan
Christophe Burgeon, Trajan. L'empereur soldat, Perrin, 2019.
Julian Bennett, Trajan. Optimus Princeps. A Life And Times, Londres, Routledge, 2001, 2e éd. (1re éd. 1997)
Martin Galinier, « Le principat de Trajan : entre Imperium et Libertas », Rives méditerranéennes, 58, 2019, 41-63.
Galinier Martin. La Colonne Trajane : Lisibilité, Structures et Idéologie. In: Pallas, 44, 1996. L'antiquité à la page. pp. 159-202.
Martin Galinier, La colonne Trajane et les forums impériaux, Rome, Publications de l'École française de Rome, 2007.
Georges Depeyrot, Légions romaines en campagne : La colonne Trajane, Paris, Errance, 2008
Sur Hadrien
Stéphane Benoist, Alban Gautier, Christine Hoët-van Cauwenberghe, Rémy Poignault dir., Mémoires de Trajan, mémoires d'Hadrien, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2020.
Anthony R. Birley, Hadrian, the Restless Emperor, Oxford et New York, Routledge, 1997.
Raymond Chevallier et Rémy Poignault, L'empereur Hadrien, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 1998.
Bernard d'Orgeval, L'empereur Hadrien. Œuvre législative et administrative, Paris, Domat-Montchrestien, 1950.
Yves Roman, Hadrien, l'empereur virtuose, Paris, Payot, 2008
Ronald Syme, « Hadrian and Italica », The Journal of Roman Studies, vol. 54 (1964), p. 142-149.
Henri Stierlin, Hadrien et l'architecture romaine, Paris, Payot, 1984.
Dimitri Tilloi d'Ambrosi, Les Voyages d'Hadrien. Sur les traces d'un empereur nomade, Paris, Arkhê, 2020.
Robert Turcan, Hadrien, souverain de la romanité, Faton, 2009.
Sur Antonin le Pieux
André Chastagnol (dir), Histoire Auguste, trad. et intro. André Chastagnol, « Introduction à la Vie d'Antonin » et « Vie d'Antonin », Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1994.
Bernard Rémy, Antonin le Pieux. Le siècle d'or de Rome (138-161), Fayard, 2005.
Sur Lucius Aurelius Verus
Jacques Schwartz, Mélanges offerts à Pierre Boyancé, Rome, Publications de l'École française de Rome, 1974, « Autour de Lucius Verus ».
François Chausson, Consuetudinis amor. Fragments d'histoire romaine (iie – vie siècles) offerts à Jean-Pierre Callu, Rome, 2003, « Regards sur la famille de l'empereur Lucius Verus ».
André Chastagnol (traduction), Histoire Auguste, Robert Laffont, 1994, « Vie de Lucius Verus » et Théophile Baudement, 1845.
Sur Marc-Aurèle
Marc Aurèle (trad. Jules Barthélemy-Saint-Hilaire), Pensées pour moi-même, Paris, Germer-Baillière, 1876.
Pierre Grimal, « Le cas Marc Aurèle », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no 1, mars 1991.
Louis Leschi, « Domitia Lucilla, mère de Marc Aurèle », Mélanges d'Archéologie et d'Histoire, t. 52, 1935, p. 81-94.
Véronique Boudon-Millot, Marc Aurèle, Presses universitaires de France, 9 septembre 2020, 176 p.
Nicolas Cantonnet, Marc Aurèle, Le Petit Philosophe, 2017, 26 p.
Pierre Dulau (trad. du grec ancien), Commentaire des livres II à IV des Pensées, Paris, Gallimard, coll. « Folioplus philosophie », 2008, 137 p.
W. Görlitz, Marc Aurèle, empereur et philosophe, Payot, 1962, 272 p.
Pierre Grimal, Marc Aurèle, Fayard, 1991.
Pierre Hadot, La citadelle intérieure : Introduction aux Pensées de Marc Aurèle, Fayard, 1992, 386 p.
Paméla Ramos, La véritable histoire de Marc Aurèle, Paris, Les Belles Lettres, 2009, 171 p.
Ernest Renan, Marc Aurèle ou la fin du monde antique, Calmann-Lévy, 1882.
Yves Roman, Marc Aurèle, l'empereur paradoxal, Paris, Payot, 2013, 490 p.
Benoît Rossignol, Marc Aurèle, Paris, Perrin, 2020.
Robert Turcan, Le Temps de Marc Aurèle (121-180), Dijon, Faton, 2012.
Sur Commode
Philippe Tarel, Commode, Ellipses, 2019.
Éric Teyssier, Commode : L'Empereur gladiateur, Perrin, 2018.
Geoff W. Adams, The Emperor Commodus : Gladiator, Hercules Or a Tyrant ?, Boca Raton, Brown Walker Press, 2013.
Fulvio Grosso, La Lotta politica al tempo di Commodo, Accademia delle Scienze di Torino, 1964.
John Traupman, The Life and Reign of Commodus, Princeton University, 1956.
Sur les femmes dans l'Empire romain
Georges Duby et Michelle Perrot, Histoire des femmes en Occident, t. 1 : L'Antiquité, Plon, 1990
Pierre Grimal, « La femme romaine », dans Rome et l'Amour, 2007
François Gilbert et Danielle Chastenet, La femme romaine au début de l'Empire, coll. Histoire vivante, éd. Errance, 2007
Aline Rousselle, Giulia Sissa et Yan Thomas, La famille dans la Grèce antique et à Rome, éd. Complexes, 2005.
Jacqueline Vons, L'image de la femme dans l'œuvre de Pline l'Ancien, Bruxelles, 2000.
Virginie Girod, Les femmes et le sexe dans la Rome Antique, Paris, Tallandier, 2013.
Violaine Vanoyeke, La prostitution en Grèce et à Rome, Paris, Les Belles Lettres, coll. Realia, 1990
Danielle Gourévitch, Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier, La Femme dans la Rome antique, 2001.
Sandra Boehringer, Violaine Sebillotte Cuchet, Hommes et femmes dans l'Antiquité grecque et romaine, 2017.
Guy Fau, L' Émancipation féminine dans la Rome antique, 2009.
Sur le vie quotidienne à Rome
Alberto Angela, Empire: Un fabuleux voyage chez les Romains avec un sesterce en poche, 2016.
Alberto Angela, Une journée dans la Rome antique, 2020.
Jérôme Carcopino, La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, 1939.
Matz D. Daily Life of the Ancient Romans. Greenwood, 2001.
Roberts P. Life and Death in Pompeii and Herculaneum. Oxford University Press, USA, 2013.
Sur le Christianisme
FLAVIUS JOSEPHE, Histoire ancienne des juifs, (traduction de Julien WEILL), XIV, 4,
éditions Paleo, Paris, 2014.
La Bible, traduction oecuménique (TOB), éditions du Cerf et Bibli'O - Société biblique
française, Paris, 2010.
SAULNIER Christiane, « La persécution des chrétiens et la théologie du pouvoir à Rome (Ier
- IVe s.) », In : Revue des Sciences Religieuses, t.58, fascicule 4, 1984. pp. 251-279.
SALAMITO Jean-Marie, M. Onfray au pays des mythes, 2017
POUDERON Bernard, SALAMITO Jean-Marie et ZARINI Vincent (dir.), Premiers écrits
chrétiens, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 2016.
PLINE LE JEUNE. Lettres livre X, (traduction de Hubert ZEHNACKER et Nicole MÉTHY),
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MAYEUR Jean-Marie, PIETRI Charles et Luce, VAUCHEZ André, VENARD Marc (dir.),
Histoire du Christianisme (des origines à 250), le nouveau peuple, Desclée, t. I, Paris, 2000.
MAYEUR Jean-Marie, PIETRI Charles et Luce, VAUCHEZ André, VENARD Marc (dir.),
Histoire du Christianisme, naissance d'une chrétienté (250 - 430), Desclée, t. II, Paris, 1995.
MAYEUR Jean-Marie, PIETRI Charles et Luce, VAUCHEZ André, VENARD Marc (dir.),
Histoire du Christianisme, les Eglises d'Orient et d'Occident, Desclée, t. III, Paris, 1998.
MILMOUNI Simon Claude, MARAVAL Pierre, Le Christianisme, des origines à Constantin,
PUF, coll. Nouvelle Clio, Paris, 2006.
Chronologie
Une chronologie introductive qui sera amenée à évoluer au fil des lectures et des découvertes !
18 septembre 96 : Domitien, dernier représentant des Flaviens, est assassiné dans son palais. Nerva est proclamé empereur par le Sénat.
Début 97 : Conspiration de Crassus pour renverser Nerva, qui échoue.
Octobre 97 : la garde prétorienne assiège le palais impérial.
28 octobre 97 : Nerva adopte Trajan.
1er janvier 98 : Nerva meurt, Trajan lui succède.
Automne 99 : Trajan, jusqu'alors sur le front germain, prend la route de Rome.
100 : Trajan arrive à Rome.
101-102 : Première guerre dacique.
105-106 : Seconde guerre dacique.
22 mars 106 : Annexion de l'Arabie.
114 - 117 : Guerres de Trajan contre les Parthes.
116 : Trajan devient le premier général romain à obtenir le titre de "Parthicus", le vainqueur des Parthes.
117 : Mort de Trajan.
9 août 117 : Hadrien apprend la nouvelle de la mort de Trajan.
11 août 117 : Hadrien est acclamé empereur par ses troupes et Syrie.
122 : Voyage d'Hadrien en Bretagne, il ordonne la construction d'un mur.
121-125 : Voyages d'Hadrien dans la partie septentrionale de l'Empire. Il arrête les conquêtes et consolide les frontières.
129-133 : Voyages d'Hadrien en Orient.
134 : Hadrien se retire dans sa villa à Tibur.
25 février 138 : Hadrien adopte Antoninus (Antonin le Pieux).
10 juillet 138 : Mort d'Hadrien.
148 : 900ème anniversaire de Rome, de grands jeux sont donnés.
7 mars 161 : Mort d'Antonin le Pieux. Marc-Aurèle est désigné successeur par le Sénat, il fait de Lucius Aurelius Verus son co-empereur.
165-190 : La peste dite "Antonine" frappe l'Empire.
166 : Ambassade romaine en Chine.
Janvier 169 : Mort de Lucius Aurelius Verus, Marc-Aurèle est seul à la tête de l'Empire.
170 : début d'une longue campagne militaire sur les rives du Danube, probablement la période de rédaction de ses Pensées.
175 : Révolte de Cassius.
176 : Mort de l'épouse de Marc-Aurèle, Faustine, et départ pour l'Orient. Commode devient co-empereur.
178 : Marc-Aurèle doit retourner défendre la frontière danubienne.
17 mars 180 : Mort de Marc-Aurèle.
182 : Première tentative d'assassinat à l'encontre de Commode.
185-190 : Commode concentre peu à peu tous les pouvoirs.
187 : Deuxième tentative d'assassinat.
Printemps 190 : Pénurie alimentaire à Rome.
191 : Incendie de Rome, les dégâts sont important et plusieurs temples sont détruits.
192 : Commode se proclame comme étant le nouveau Romulus pour avoir reconstruit la cité et la renomme "Colonia Lucia Annia Commodiana"
31 décembre 192 : Commode est assassiné.
Bonus
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